Mon Annie adorée, en relisant notre auteur favori
Mon Annie adorée, en relisant notre auteur favori je ressens le vertige de cette écriture sensuelle qui t'aura troublé autant que moi, de son coeur-à-corps qui caressa nos âmes et nous enthousiasma tant.
Toujours dans << L'amour en joie >>, un autre passage fleuri d'allant :
il est des sources mirifiques
plus encore la tienne engendre l’espérance
je me tiens dans le confort de ta disposition
selon le creux et la forme
les noces de chair
parabole d’azur
où se réverbèrent tous les dieux ancestraux
l’espace réduit, le temps aboli
il n’y a plus que l’attention
la pesanteur cosmique de la foi
en un mot l’amour
l’essentiel en regard de l’absolu
que de flots gigantesques, que de calmes si plats
de nuances d’esprit, de réserve physique
que de souvenirs et de présages aussi
tu es si femme...