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La poésie sensuelle de Thierry G. MATHIEU

22 août 2007

Quand vient Eros

Dans ce tourbillon de <<joie>> qu'évoquait Annie, les poèmes vont crescendo dans l'art de la sensualité et entraînent au plus haut de cette voie sacrée du plaisir que TGM cultive dans les pages où Eros s'affirme. Voici un de ces poèmes :

                               chœur de chair

pose pathétique

féline et chatte l’instant d’après

frôleuse et amusante

ton ventre se bombe, se cave sous ma main

tu roules, te dresses, bondis

nue aux anges, tu t’abandonnes dans les coussins

tu t’étires puis te recroquevilles

bientôt me proposes ton ouverture

je glisse vers ton golfe, y jette mon ancre

et puis plus rien, l’attente, le goût de la prise

on se lit dans les yeux, on trouve les mêmes mots

qui reviennent souvent sur le fond de tendresse

je te sens bien liquide maintenant et moi bien rigide

ta vulve joue petit à petit de mon instrument

je t’accompagne alors dans le même mouvement

des sons engloutis, assourdis, nous parviennent

nous émeuvent, nous font sourire et nous embrasser

ô adorable barbotage

tu aimes à m’entendre te parcourir ainsi

la mélodie t’inspire, t’enflamme plus encore

l’incendie te ravage, consume ta satisfaction

un vent de contractions se dessine sur ton ventre

ta marée montante m’arrive à grands flots

ma poutre ne retient plus le poids de ton bonheur

soudain le toit de tes cieux intimes s’écroule

un orgasme bouleversant t’unit à moi

ton pubis rejoint mon squelette

nos mémoires circulent librement

nous ne sommes plus qu’un...

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12 août 2007

Qui se ressemble, s'assemble !

Bien des poèmes de "L'amour en joie" me troublent et me séduisent aussi, et m'emportent bien loin parfois. Marion partage avec moi cette ferveur sereine, cette douceur pourtant engageante. Je lui dédie une autre jolie page de ce beau recueil de poèmes d'amour :

                     la durée

tu t’installes, je m’abrite

tes principes ou tes combines

on s’amuse tels de grands enfants

et dans tes intervalles charnels

dans tes ronds dans tes sillons

je m’attache à t’aimer

mon développement dans ton recueillement

ma pression et ton aspiration

mon existence dans ta liberté

je gravite en toi, je me sens fondre

poème physique à haute voix

et plus je t’entends si distinctement si significativement

plus je m’engloutis, plus je m’investis

j’ai tant d’estime, tant d’amour, tant de fascination

je m’éternise pour ton bon plaisir

en fresques de caresses, en constellations de baisers

et lorsque tu vibres, te disperses

je te rassemble, t’embrasse, te parle

te certifie ce bonheur authentique

ton prénom est ma pensée...


6 août 2007

Mon Annie adorée, en relisant notre auteur favori

Mon Annie adorée, en relisant notre auteur favori je ressens le vertige de cette écriture sensuelle qui t'aura troublé autant que moi, de son coeur-à-corps qui caressa nos âmes et nous enthousiasma tant.

Toujours dans << L'amour en joie >>, un autre passage fleuri d'allant :

                           à l’écoute

il est des sources mirifiques

plus encore la tienne engendre l’espérance

je me tiens dans le confort de ta disposition

selon le creux et la forme

les noces de chair

parabole d’azur

où se réverbèrent tous les dieux ancestraux

l’espace réduit, le temps aboli

il n’y a plus que l’attention

la pesanteur cosmique de la foi

en un mot l’amour

l’essentiel en regard de l’absolu

que de flots gigantesques, que de calmes si plats

de nuances d’esprit, de réserve physique

que de souvenirs et de présages aussi

tu es si femme...

                              

31 juillet 2007

Premier poème

Marion est partie faire quelques courses, à moi l'ordi !

Extrait de ce recueil "florilège" (même si je sais que l'auteur n'aime guère ce mot) qu'est << L'amour en joie >>, un de mes poèmes favoris, très doux mais déjà très prenant -au sens physique :

                                  la preuve par toi

il y avait hautes et somptueuses

dans le défi de ta résonance

ces variations tendues vers l’infini

cette adresse alors physique

qui fit de moi son objet

tu disais dans la nuit

tu faisais par ailleurs

ludique et belle optimiste

et dans les symétries de ton corps

dans leurs contenances audacieuses

je vécus des heures suprêmes

dans l’intervalle et l’inestimable

penchant entier dans ton soutien

versé dans l’azur de ton astronomie

exprimant tout de foi mon irraison

en la pratique et bel exercice

la voltige entre soupir et rappel

tu brillas de tant d’éclats

portée par toute ma poussée

le feu aux nues de tes cieux


30 juillet 2007

La découverte :

Un jour que nous promenions, ça et là, un dimanche de pluie comme nous les aimons, Annie -ma douce Annie, ma tendre Annie- et moi avons rencontré un jeune auteur qui présentait son dernier ouvrage lors d'un petit salon du livre de province (c'était près d'Agen, à Boé). Nous avons bavardé poésie et naturellement sympathisé avec celui qui allait plus tard devenir notre ami et à l'oeuvre duquel nous consacrons aujourd'hui ce blog (objectivement nous espèrons, même si Annie et moi sommes très partisanes ! ). Le livre en question s'intitulait << L'amour en joie>>. Nous y reviendrons.

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